Quelques données sur la
RU...
(dernière mise à jour le
28/09/2024 18:03)
SOMMAIRE
Départ
Avant le départ
Dépôt des molécules
Organisation d'une épreuve
Support
Conduite du chien
La conduite du chien sur une piste.
Entre le moment de la préparation du chien et la
découverte de la « victime », autant le chien que le conducteur doivent
être concentré. Si le chien par son apprentissage est mécanisé, le
conducteur devra lui aussi aborder cette recherche dans le calme et la
sérénité tout en étant concentré…. jusqu’au bout sur le comportement du
chien et de ses réactivités. Une piste est une entité qui commence au
cul de la voiture et se termine avec la découverte de la personne et il
faudra faire particulièrement attention au syndrome du 3eme objet qui
engrange dans la tête du conducteur une possible victoire et donc un
relâchement qui sera immédiatement ressenti par le chien. Ne pas oublier
que le but essentiel d’une recherche est de trouver une personne. Sans
personne découverte… c’est l’échec.
Si sur un Brevet, en fonction de la zone de départ, de la
distance et du faible refroidissement le conducteur n’a pratiquement
rien à faire derrière le chien dés le niveau 1 et dans les niveaux
supérieurs, le conducteur va devoir être l’auxiliaire attentif du chien
dans sa recherche et devra l’aider sur certaines zones.
Comment c’est un sujet relativement long et pour ne pas
trop embrouiller la lecture, ce sujet sera scindé en plusieurs
chapitre :
--Aide dans l’aide de départ.
--La découverte d’un objet.
--L’approche et le passage d’un carrefour.
--La relève sur une fausse direction.
--Les changements de terrains.
--La découverte de la personne.
Aide dans l’aide de départ : Dés le niveau 1
l’objet qu’il soit référent ou pas n’est plus visible et doit être
découvert par le chien. Ce n’est seulement qu’avec une parfaite
compréhension de l’enquête, une analyse du terrain, une perception
parfaite du vent que le conducteur devra placer son chien pour le
lancer. Un pied de piste est une zone précise qu’il faut situer et
visualiser dans l’espace. C’est à partir de cette zone que le chien va
associer : odeur du référent, odeur aérienne et/ou odeur au sol.
Il est pratiquement certain que si le conducteur y place
mal son chien, il y a un fort risque que le chien parte en mauvaise
direction.
Il est souhaitable d’effacer totalement dans l’esprit du
conducteur l’idée qu’un chien qui ne trouve pas puisse avoir la
réflexion de se dire «je ne trouve pas l’odeur que je cherche ici…. je
vais revenir seul dans l’aire de départ »… lorsqu’un chien cherche, il
cherche et ce sera au conducteur de ne pas hésiter s’il a la perception
que son chien flotte dés le départ de remettre le chien dans cette
fameuse zone pour mieux le faire partir.
Une lecture de piste c’est au moins 45 minutes de
réflexion pour un chien et toute l’énergie mentale que le chien va
laisser dans l’aire de départ risque de lui manquer lorsque les vrais
difficultés vont arriver sur la piste. Sans compter que si le chien fait
n’importe quoi dans l’aire de départ, tout le reste en découle…. Il est
dit souvent « mauvais départ, mauvaise piste ».
Ne pas oublier non plus que c’est dans l’aire de départ
où le conducteur peut avoir qqls certitudes, ne les gâcher pas, vous en
aurez de moins en moins sur la piste…..
La découverte d’un objet : Si le chien à
parfaitement identifié un objet, c’est le seul endroit sur la piste ou
la certitude est acquise que la piste passe par là. C’est un moment où
il faut calmer le chien, le reposer et éventuellement lui donner à
boire. Un objet sur une piste a un avant et un après, sur un chemin
c’est relativement facile à comprendre (sauf si la piste est faite à
contre-sens), par contre dans un espace ouvert c’est plus délicat dans
la mesure où aucun chemin existe. Une fois l’objet découvert, il faut
relancer le chien. Cette relance ne doit pas être faite n’importe
comment. Comme sur un départ il faudra relancer le chien devant l’objet
en tenant compte du vent. Ne pas hésiter à revenir sur l’emplacement
d’un objet si immédiatement après ce dernier le chien flotte. Il n’est
pas exclu d’encourager un chien juste après un objet surtout dans un
chemin. Toutefois certains chiens ont suffisamment de mental pour
marquer l’objet et repartir immédiatement, cela se remarque par son
comportement. Dans ce cas pas besoin de l’arrêter, il suffit de le
suivre.
L’approche d’un carrefour : C’est un moment
délicat puisque de fait ce sont les principales difficultés sur la piste
et que statistiquement parlant c’est là où la majorité des chiens
échouent. Si le carrefour est visible de loin il est bon que le chien
soit motivé avant de l’aborder, si un chien aborde un carrefour en coguette…. Les pires difficultés vous attendent. L’idéal étant que le
chien ne voit même pas le carrefour qui dans ce cas n’est qu’une
difficulté pour le conducteur.
Le comportement du chien sur les changements de
supports.
Nous savons qu’un chien suit une piste en associant : sa
méthode acquise, l’odeur référentielle et l’odeur d’une trace. C’est la
synthèse des ces trois éléments qui fait que le chien recherche et en ce
qui nous concerne progresse sur une piste.
Une trace est un spectre invisible composé de molécules
odorantes. A la source ces molécules ont toutes la même source, mais
certaines vont tomber sur le sol et d’autres vont virevolter dans l’air
et se déplacer en fonction du vent.
Si la molécule aérienne reste, du fait de son
environnement relativement la même, celle qui est tombée sur le sol va
subir des modifications par le fait que le support a lui-même une odeur,
qu’il peut y avoir d’autres traces, que le passage du traceur
cause une "cicatrice" sur le support lui-même, que le temps et le climat
est un facteur de modification, etc…. et donc même si cette odeur reste
en place elle est plus modifier que celle qui est aérienne qui va aller
se coller sur des supports naturel.
Si le chien de part son olfaction est capable de
décortiquer tous ces problèmes avec plus ou moins de facilité c’est
surtout au niveau de l’odeur résiduelle du sol qu’il va être confronté à
des difficultés.
Le changement de texture de support fait partie de ces
difficultés. L’odeur va avoir successivement un codage différent et
c’est à ce niveau que la puissance, l’expérience du chien va lui
permettre de passer d’un codage à l’autre.
Sur le terrain tout cela n’est pas aussi simple que
"passe" ou "passe pas". Certains chiens passent les supports sans
laisser apparaître une quelconque différence alors que d’autres vont se
trouver devant une véritable barrière virtuelle impossible à passer.
C’est ce dernier cas qui nous intéresse, comment
apprendre à un chien à passer ces obstacles virtuels.
Plusieurs cas peuvent se présenter soit le chien à acquit
l’alternance quête foulement et par reflexe il va lever le nez, si par
chance le vent est porteur de l’odeur, le chien va associer cette
effluve avec son odeur de référence et il va passer, soit le vent n’est
pas porteur et donc malgré ce reflexe de quête il ne trouve rien et
c’est à ce niveau que commence la difficulté.
L’exemple du passage d’un chemin herbeux à un champ
labouré est souvent comme une frontière. On y remarque souvent le chien
qui marque le passage mais s’arrête, observe et refuse d’y aller et donc
continue le chemin où le conducteur se rend compte que la chien a un
changement de comportement. Pourtant il est souvent constaté que si le
chien fait une pénétration exploratrice de qqls mètres dans ce nouvel
environnement, il reprend confiance petit à petit en y trouvant le
nouveau codage du résiduel et il reprend sa progression. Hélas tous
les chiens n’ont pas cette capacité de constance et de prospection et
puis comme il est dit plus haut c’est aussi fonction de la trace, vent,
pisteur, pollution, etc…
Il faudra donc faire des exercices sur ce type de
difficultés pour apprendre au chien à adapter sa référence au différent
codage engendrer par les différents supports.
Le principe sera d’aide le chien à passer cet obstacle en
y faisant en limite des deux supports une trace bien marqué au sol
(trainer les pieds), soit utiliser une traine (30 mètres avant et
après), mettre un objet plus gros et bien odorant mais caché et surtout
répondre de façon positive à ses tentatives de pénétration dans ce
nouvel espace. C’est souvent par manque de confiance que le chien marque
ce refus.
Il est donc évident que vous devez contraire exactement
le passage pour pouvoir le comprendre, l’analyser, l’encourager et enfin
le suivre. Dans ce type d’exercice il faut toutefois doser
judicieusement la difficulté, si le chien ne comprends rien, il ne va
rien apprendre, s’il fait l’exercice trop facilement c’est pareil. Il
faudra donc poser un problème au chien et attendre avec patience qu’il
le résolve tout seul, par contre une fois que le problème est résolu, la
récompense s’impose
organiser une épreuve
Si le choix d’organiser une épreuve canine fait partie de
la vie des clubs canins c’est aussi une volonté de répondre aux
obligations d’un club affilié à la SCC. Organiser une épreuves de RU
demande une préparation sur un plus long terme que d’autres activités
canines par le simple fait que tout va dérouler en extérieur et que les
organisateurs vont, devoir intégrer dans l’organisation d’épreuves aussi
bien le réglementa d’organisation d’épreuves fixé par le GTRU, que les
éléments extérieurs où vont se dérouler cette manifestation.
C’est en premier le choix de la période de l’épreuve qui
va déterminer la sollicitation auprès du juge. Les juges en RU du moins
jusqu'à ce jour ne font pas pléthores et il semble prudent de solliciter
un juge longtemps avant et d’avoir son accord avant de fixer une date
environ 1 an voire 2 ans avant.
En ce qui concerne notre Amicale nous avons fait le choix
d’organiser les épreuves en automne pour deux raisons essentielles.
L’automne dans notre région est souvent une période
climatologique agréable où les chiens ont de grandes chances de trouver
des sols humides et frais.
Les cultures sont pratiquement toutes faites et cette
liberté de conception des pistes va nous permettre de pouvoir utiliser
des espaces ouverts pour y faire des départs de piste comme le préconise
le règlement.
Par contre le choix de cette période nous confronte à
deux problèmes, l’automne est une période de chasse active dans notre
région et les jours
xxxxxx y
sont plus courtes.
En 2013, nous avons fait le choix de
proposer nos épreuves en octobre par laquelle un juge était déjà retenu depuis
octobre 2011. Nous avons également décidé de ne pas faire de départ de
nuit quelle que soit la classe. De fait les premières pistes que ce soit
la S1 ou la D1 partait à 8h00 où si le soleil n’est pas encore là la
lueur de l’aube est déjà bien présente. Il faut compter 17 minutes
environ avant l’horaire du lever du soleil pour y voir clair.
Ce sont ces horaires de départ qui ont déterminés le
nombre de piste. Nous souhaitions, prendre le temps de manger, avoir de
la sécurité entre chaque piste et ne pas terminer trop tard la remise
des carnets le dimanche après-midi et donc nous avons callé 13 pistes, 4
brevets, 3 niveaux 1, 4 niveaux 2 et 2 niveaux 3.
Si nos épreuves se déroulaient mi octobre, déjà à la mi
juin, soit 4 mois avant nous déjà une idée où aller se dérouler les
pistes. Notre région présente suffisamment de hameau, village, bourg,
bois et cultures pour nous permettre de trouver facilement des
pistes, même si les pistes de brevet étaient les plus difficiles à créer
où sur 750m il faut trouver au moins 3 carrefours pour les changements
de direction.
Pour gagner un peu de temps, nous avons fait le choix de
faire le départ d’une piste proche de l’arrivée de la précédente et tout
cela en partant du point le plus éloigné du PC.
Une fois les zones de pistes reconnues sur les cartes,
nous allions voir sur le terrain où confronté à la réalité les vrais
difficultés commencent. De fait nous avions plusieurs conditions.
Départ de la piste :
Route accessible au convoi avec la possibilité de s’y garer sans
gêner la circulation quelle soit routière ou rurale.
Avoir un départ ouvert en assise verte pour y lancer le
chien après enquête
Mi piste : Si
possible avoir un point de demi piste pour y récupérer chien, conducteur
et suiveur en cas de relève du chien.
Arrivée de la piste :
où il sera aisé de s’y faire récupérer par des véhicules
En ce qui concerne les pistes
Organisation idéale
1 commissaire
1 commissaire
suppléant
1
commissaire aux postulants et aux chiens
2
chauffeurs de mini bus
3
traceurs qui sont éventuellement aussi chauffeur des traceurs
1
secrétaire
2
bénévoles pour les casse croutes qui s'occupent aussi du bar
Soit 11 bénévoles
A minima il est aussi possible d'organiser une épreuve
avec
2
commissaires
1
chauffeurs de mini bus
2
traceurs qui sont éventuellement aussi chauffeur des traceurs
1
secrétaire
2
bénévoles pour les casse croutes qui s'occupent aussi du bar
Soit 08 bénévoles
Rôle du commissaire,
il doit connaître parfaitement la piste qui va se déroule, pouvoir y
situer par anticipation l’emplacement des objets, connaître le lieu où
se trouve la personne cachée. Répondre aux interrogations du juge et
prendre les notes essentielle pour le rapport technique de la piste,
comme les horaires, les conditions climatiques. Ayant une vue d’ensemble
sur les épreuves c’est également lui qui gère le timing des pistes et
les rotations des véhicules. Dans le convoi il est dans le premier
minibus qu’il guide pour aller de départ en départ.
Rôle du commissaire aux postulants,
c’est lui qui gère le tirage au sort et la gestion des postulants et de
leur chien avant et après la piste. Il reste aux départs des pistes,
Lorsque la piste est terminée, il va chercher le postulant et son chien
au bout de sa piste ou à la mi piste pour le ramener à son véhicule ou
au PC.
Rôle du conducteur du minibus chef de convoi.
Il est en liaison radio avec le commissaire qui l’informe du déroulement
de la piste. A la fin de la piste, il conduit le convoi du départ de la
piste où il était à son arrivée. Il doit connaître tous les lieux de
départs et d’arrivées des pistes et en avoir fait la reconnaissance.
Rôle du conducteur du deuxième minibus.
Sa fonction est plus simple, il doit être simplement chauffeur.
Rôle des traceurs. Ils
ont chacun une ou plusieurs pistes à gérer. Ils doivent connaître
parfaitement les pistes, savoir par où passer, gérer un éventuel
problème, progresser sur la piste et y poser les objets en fonction du
vent. Ils sont tous en liaison radio pendant la piste avec le chauffeur
des poseurs.
Chauffeur des poseurs :
il va déposer au départ de la piste le traceur et va l’attendre au bout.
Il doit connaître toutes les arrivées et départs des pistes. Il est en
liaison radio avec un ou plusieurs poseurs.
Secrétaire : Il contrôle
tout le coté administratif. Il va transcrire sur le rapport technique
les notifications, impressions et remarques du juge sur la piste du
postulant.
Dans l’articulation des pistes, c’est avant le départ de
la première le matin où nous avons le plus de temps avant le premier
départ, nous avons également fait le choix d’aller le plus loin du PC et
de remontrer piste par piste vers le PC. Ce principe nous permettait
tout en laissant le minimum de temps entre chaque piste
Les dépôts de molécule référentielles dans un
environnement.
Nous avions déjà vu que la trace spectrale d’un traceur
comporte deux sortes d’odeur, une au sol et l’autre aérienne. Si ces
deux effluves ont la même origine, leurs comportement est différent.
Celle laissée au sol dans un spectre relativement réduit,
est la conséquence d’une part de l’odeur originale de la personne qui
retombe directement sur le sol. A ce niveau elle va subit des réactions
chimique suite à l’impact du foulement sur le support qui par sa marche
inflige des « blessures » au sol. Mais elles seront également modifiée
par le contact direct quelles vont avoir avec le substrat, le support,
les conditions climatiques et la chronologie.
L’autre qui virevoltent dans l’atmosphère et va se
déposer dans l’environnement jusqu’aux « marges d’olfaction ». Même si
ces effluves subissent qqls modifications chimiques, elles restent bien
plus proches de leur origine par le simple fait qu’elles subissent
surtout en grandes parties des contraintes mécaniques que ce soit par
fragmentation, compression, dispersion ou accumulation. De fait même si
elle sont déstructurées elles sont plus proches de leur origine.
De fait le chien se trouve confronté après avoir mémorisé
une odeur n’ayant en principe pas subit de modification dans un
environnement spatial à des choix alternatif et/ou cumulatif entre ces
deux odeurs. Il va devoir faire une synthèse en associant 3 éléments :
l’odeur de sa recherche qu’il à mémorisé au départ, l’odeur de la trace
au sol et l’odeur aérienne qui est accrochée à des réceptacles d’odeur.
En conséquence le chien se déplace dans un environnement à deux
dimensions où il doit rechercher de façon tout autant verticale
qu’horizontale.
Il semble que ce soit l’odeur aérienne qui par le fait de
sa moindre modification chimique soit le plus proche de l’odeur
référentielle. Dans ces zones éloignées de la trace, l’éparpillement des
molécules y est le plus important alors que la densité de l’air en
molécule y est en dégradation. Dans ce contexte le chien a plus de
facilitées à détecter l’odeur qu’il recherche par le fait qu’elle n’a
qu’une logique mécanique dans son dépôt Cette trace aérienne va avoir un
déplacement d’autant plus rapide et éloigné que le vent mettra en
mouvement la masse atmosphérique. Elle peut entrainer le chien loin de
la trace au sol. Pourtant ce sont des jalons très facile à repérer pour
le chien en fonction de sa morphologie nasale. N. Camp rappelle que Von
Bekesy a fait des expériences dans ce sens où il est prouvé que le chien
pouvait situer une source odorante avec une précision de moins de 10
degrés. C’est ce marqueur en hauteur qu’il est plus aisé au chien de
suivre de par sa morphologie en demandant moins d’effort de recherche.
Bien que diffus dans un vecteur relativement large de la trace initiale
il a l’avantage de subir des lois physique et donc de bénéficier de
point d’encrage bien précis et facilement repérable. C’est donc un moyen
de lecture précis par le fait que le chien qui marque ces accumulations
indique qu’il est toujours dans les jalons d’une trace.
Il reste évident que ces molécules qui virevoltes dans
l’atmosphère au gré du vent sont tributaires des surfaces qu’elles
rencontrent. Ces surfaces pouvant aller de surface à faible pouvoir
d’ancrage où le résiduel d’odeur peut aller de relativement faible à une
absence totale de molécules à des surfaces à forte cohésion où les
accumulations d’odeur y seront très concentrés.
Certains chiens ont des prédispositions à l’une ou à
l’autre de ce pistage et l’atavisme du chien étant la chasse à une proie
pour subsister, il sait naturellement pister en suivant la chronologie
de la piste.
Comme nous venons de la voir, la chronologie d’une piste
est seulement détectable au sol ce qui revient à dire que naturellement
le chien sait suivre une trace au sol. Certains chiens seront aussi
naturellement quêter, ce sera les chiens de chasse où la quête sera
utilisé pour la prospection et le foulement pour la précision.
S’il est relativement facile de lire un chien entre la
quête et le foulement c’est bien plus difficile de le lire lorsque le
chien divague dans un spectre d’odeurs de comprendre s’il est sur la
piste qui correspond à notre recherche ou s’il est dans une recherche
d’un tout autre ordre. C’est en cela que les accumulations d’odeur vont
nous aider à comprendre.
La première des choses, le conducteur doit savoir repérer
en suivant son chien où se trouvent ses possibilités de réceptacles
d’odeur et comment elles se comportent. Le principe de ces accumulations
d’odeur est physique et sans entrer dans des détails forts complexes, il
existe un principe basique qui est la pression et la dépression sachant
que l’une n’existe pas sans l’autre. Pour schématiser au plus simple sur
une surface plane un déplacement d’air se fait de façon linéaire aussi
bien verticale qu’horizontale et ce n’est qu’un obstacle à ce
déplacement d’une masse éthéré qui va engendrer ces phénomènes. Ces
obstacles peuvent être aussi bien verticaux comme un arbre, une pierre,
une haie, un mur, qu’horizontaux comme un trou, un fossé, un rang de
vigne etc… soit les deux. Ces obstacles sont des éléments facilement
repérables par le conducteur tout au long de sa piste. C’est à
l’approche de ces derniers que la plus grande observation du chien sera
nécessaire.
Il est
évident qu’avant de partir sur une piste, le conducteur devra connaître
l’orientation du vent dominant et qu’il va devoir garder en mémoire tout
au long du déroulement de la piste de cette orientation pour qu’a tout
moment il puisse, même dans un lieu où il semble ne pas y avoir de vent,
connaître l’orientation du vent dominant. L’utilisation d’un indicateur
type « manche à air » pour connaître le sens du vent ne doit se faire
qu’en milieu découvert exempt de tout obstacle.
Concevoir et tracer une piste
Ce serait plus facile de tracer une piste que nous
connaissons déjà, mais autant le conducteur que le chien vont vite y
trouver des repères et en dehors de certains ateliers, il est impensable
de faire plusieurs fois le même parcours avec le même chien. Aussi pour
ne pas tomber dans des stéréotypes il faut donc à chaque fois innover et
donc créer une nouvelle piste. Pour cela il est nécessaire de la
concevoir avant de la tracer. Il existe plusieurs logiciels pour
élaborer des circuits sur la base des fonds des cartes IGN.
En ce qui nous concerne nous utilisons Cartonav de chez
Bayo, un outil simple et efficace sur base d’IGN mais il existe d’autres
comme Memory Map, Tracker ou Ozi Explorer pour ne citer que l’essentiel.
Il existe également des sites en ligne ou l’on peut concevoir une piste
sur des fonds IGN comme
http://clic0.free.fr/api_ign/clic0_gpx.php ou encore
http://maps.google.com/maps?hl=fr&q. L’intérêt de tous ces logiciels
c’est que le tracée ainsi conçu peut-être sauvée sous format GPX ou TRK
et facilement transmissible sur un GPS transportable sur le terrain.
Concevoir une piste.
Comme chaque fois, la direction du vent est importante et
une piste sera plus ou moins facile si le vent est dans le nez du chien
où dans son dos. Dans notre région où les vents dominants sont des vents
d’Ouest et d’Est il sera donc choisi des pistes avec cette orientation
avec la possibilité de pouvoir inverser le sens du parcours suivant le
niveau de difficulté souhaiter. Ensuite il faut adapter son niveau avec
le nombre des difficultés qui vont être rencontrées.
L’idéal serait une piste entre 2 routes avec des
changements de direction et une difficulté soit au départ, soit au
milieu ou à la fin. Tout cela est parfaitement visualisable sur une
carte. Toutefois il faut tenir compter d’un principe de base : pouvoir
déposer le traceur au départ et le repérer au bout. Les pistes qui
bouclent sont à éviter pour la bonne raison que le vent peut faire
interférer les odeurs sur la boucle et le chien qui aurait tendance à
quêter risque de le désolidariser de la piste pour aller directement sur
sa cible. Il sera donc choisi des pistes relativement linéaires.
La piste devra donc tenir compte :
De la possibilité de garer des véhicules au départ.
De la distance (entre 30 à 50 mètres) entre le lieu de parking des
véhicules et la zone d’enquête
D’une zone de départ ouverte pour permettre au conducteur de bien
positionner son chien sans contrainte.
Des difficultés que l’on souhaite lui donner
D’une zone d’arrivée où le traceur sera récupéré par le chauffeur.
De la possibilité pour le traceur de retourner au moment de la lecture,
au bout de la piste et s’il ne s’y fait pas déposer d’y cacher sa
voiture et tout cela sans repasser par son premier tracé.
Comme la réalité peut parfois révéler des surprises entre
la carte IGN et le terrain, il existe un outil performant pour faire du
repérage c’est
http://maps.google.com/maps?hl=fr&q où l’on peut avoir une vue
aérienne du chemin que nous allons tracer et qui donne une idée de la
géographie du terrain en dehors des couvertures végétale. Il faut tout
de même savoir qu’autant les vues aériennes que les cartes IGN ne
peuvent remplacer la reconnaissance pédestre.
Une fois la piste déterminé, elle sera imprimé en deux
exemplaire, un pour le traceur, un pour le chauffeur.
Exemple de piste
Tracer la piste.
Une fois sur le terrain, il convient de respirer
l’ambiance et voir si les passages sont possibles et autorisé. Ce n’est
pas au moment du traçage que l’on peut résoudre les problèmes, il
faut avant de partir tracer savoir ce que l’on va faire.
Le traceur sera munie d’une radio à forte puissance (mini
5W) (les portables ne passent pas partout, surtout dans les zones
rurales), de sa carte ou mieux encore d’un GPS-IGN (type évadéo) où la
trace aura été transposé, de ses objets. Il se fera déposé à proximité
de l’aire de départ par le chauffeur et tracera sa piste. Il ne doit pas
hésiter sur les carrefours, ne pas se déconcentrer dans la comptabilité
de la pose des objets, prendre des notes tout en marchant sur des
repères précis des lieux où sont les objets et s’il fait une erreur la
signaler. Une fois au bout de la piste il y est récupéré par le
chauffeur au plus prés possible de sa trace. C’est à ce moment là qu’il
doit étudier en fonction du vent, comment il va revenir se placer
lorsque il sera la cible pour ne pas que son odeur interfère sur la
recherche du chien.
Dans l’exemple ci-dessous : Le nord étant en haut de la
carte, pour retourner à son poste de « victime » lors de la lecture de
la piste ; avec un vent d’Est la personne suivra l’itinéraire rouge (à
gauche) et avec un vent d’Ouest elle suivra l’itinéraire jaune (à
droite). Avec vent du nord ou du Sud cela n’a pas trop d’importance,
bien qu’un vent du Sud facilité ce type de piste.
Il est toujours intéressant de se camoufler à l’arrivée,
le chien doit s’habituer à toute sortes de situation de découverte de la
personne que ce soit caché dans une cabane, dans des broussailles,
jusqu'à la personne totalement inerte camouflée dans un fossé, une
grotte ou un trou.
La pose des objets doit tenir compte du sens du vent. Si
sur un chemin le vent vient de la gauche et que l’objet est posé bien à
droite, le chien aura du mal à le repérer, par contre s’il est posé à
gauche sous le vent, le chien en passant par le chemin va rencontre son
cône d’effluve et donc sera plus à même d’aller sur lui.
Par expérience nous avons fait constat que les grands
chemins repérables sur les cartes IGN sont bien souvent existant et
praticable. Par contre les diverticules, les sentes, les layons, les
traversées de champs ou de prairies ne sont pas visible sur les cartes
IGN et pour tracer des pistes avec ces particularités, il faut être
généreux dans la marche à pieds, aller voir, repérer, discuter, bref
faire un travail de prospection en amont du traçage qui bien
qu’intéressant demande beaucoup de disponibilités.
Pose des objets
L’objet est un élément important dans la piste par le
fait d’une part que sa comptabilité est nécessaire pour obtenir des
accessits en épreuve. Ils sont autant de jalons pour le chien et pour le
conducteur qui après identification trouve là la preuve irréfutable que
la personne est bien passée par là.
Le chien par les entrainements doit savoir ce qu’est
l’objet et l’identifier comme tel en faisant le rapport entre son odeur,
l’odeur de la piste et le référent, donc il doit le marquer pour que
d’une part le conducteur puisse le repérer et que le juge puisse
également s’assurer que c’est le chien qui découvre l’objet et non le
conducteur.
En principe il y a 5 objets sur une piste. Ces jalons
émanent plus d’odeur que la piste elle-même par le fait. Le règlement
fait état qu’il suffit de trouver seulement 3 objets et retrouver la
personne pour obtenir un excellent… cette particularité est un piège par
le simple fait que si le chien découvre les 3 premiers objets sur la
piste, le conducteur qui comptabilise pourrait être tenté de se dire….
Je n’ai plus que la personne à trouver et c’est dans la poche. De fait
cela peut créer un relâchement et occulter le fait que l’objet reste un
jalon essentiel pour le chien et que la conduite sur une piste doit être
« linéaire » avec ou sans objet….
Il va se soit également qu’un droitier aura tendance à
poser les objets les objets à sa droite alors qu’un gaucher les posera à
gauche, c’est juste une question de logique et de gestuelle dans la
préhension d’un objet avant de la poser au sol, d’où l’intérêt de
demander au départ si la personne était droitière ou gauchère.
Il est souhaitable de penser chien et de ne jamais
vouloir tenter des expériences en mettant un objet à un endroit en se
disant « voyons si le chien va le trouver » Poser une condition a un
chien sans en faire le constat reste une énigme qui n’apporte rien.
Avant le départ de la piste
Au bout d’un certain nombre d’entrainement et d’épreuves,
le chien se mécanise dans ses fonctions. Comme à la vue du fusil
déclenche chez le chien du chasseur les stimuli de la chasse, la vue du
harnais, de la longue, du comportement du conducteur ne peut que
déclencher chez le chien pisteur le stimuli de la recherche. Ce qui
revient à dire qu’avant le départ d’une piste, le chien sait ce qu’il va
faire et est dans cette attente.
En épreuves, réglementairement la piste ne démarre
qu’après la présentation et l’enquête, mais il n’est pas certain que le
chien soit dans cette subtilité de temps. Son envie de rechercher peut
commencer déjà dans le véhicule ou mieux encore lorsque il est équipé du
harnais et pour les chiens qui ont déjà fait un certains nombres
d’épreuves à la vue du groupe qui attend pour le départ de la piste.
C’est pour cela que la phase de préparation est
importante, si l’on part du principe que le chien sait ce qu’il va faire
avant l’enquête, c’est dans le trajet véhicule à lieu du départ qu’il
faut déjà se concentrer sur le comportement du chien. Parfois une fois
équipé, il donne des coups de nez, des regards dans une direction,
semble prendre une décision, donner l’impression qu’il est déjà dans la
piste. Il est important à ce moment là de ne pas lui mettre un interdit
par un non ou un arrêt brusque par la laisse. Il est important de faire
la différence dans la logique du chien qui peut être déjà dans une
logique de recherche alors que nous sommes encore dans une logique de
règlement…..
Même s’il n’a pas été mis en contact avec le référent, il
n’est pas incertain qu’il n’est pas déjà une idée de ce qu’il va faire
et ce que l’on attend de lui. D’ailleurs techniquement un sac en
plastique n’est pas parfaitement étanche aux odeurs ( voir les chiens
détecteurs de drogue)…. La manip du sac laisse des odeurs également à
l’extérieur de la poche.
Ce qui revient a dire qu’il faut bien observer son chien
dans ces moments là, il peut laisser filtrer des indices et lui mettre
un interdit sur ses envies peut être dangereux pour la suite de la
piste. De fait le meilleur comportement c’est d’être perceptible à son
comportement tout en étant transparent à ses réactions.
PRÉPARATION DU CONDUCTEUR A LA RECHERCHE
Il est conseillé d'avoir des vêtements pour que le
conducteur soit à l'aise, avoir soit un vêtement avec des poches amples
où il sera facile d'introduire les objets découverts en cours de route
et également y mettre le sac contenant le référent. Un nécessaire pour
faire boire le chien pourra être confié à un suiveur.
Le chien aura été sorti avant pour le décontracter. Pour
aller à l'aire de départ où se trouvent le juge et le témoin, le
conducteur va faire comprendre au chien qu'il va en recherche en lui
montrant le harnais qui sera tenu à la main, ainsi que la longe et le
référent et en le tenant court. C'est une phase importante où la vue des
objets (harnais, longe et sac du référent) va déclencher chez le chien
les stimuli d'excitation à la recherche.
La longe va servir de laisse courte en évitant au chien
de mettre la truffe au sol, d'autant plus qu'il n'a rien à chercher dans
cette phase préparatoire, sa quête ne commençant qu'à l'association
entre l'odeur du référent et la trace laissée au sol par la personne
égarée.
Une fois dans l'aire de départ et avant l'enquête le
conducteur va observer le contexte environnemental avec en particulier
la force et la direction du vent, où se trouve le Nord géographique pour
comprendre les zones d'ombre et de lumière. Bref avoir une idée des
éléments qui lui seront favorables ou défavorables.
PRÉSENTATION & ENQUÊTE de DÉPART DE PISTE
Au début d'une piste sont faites une présentation et une
enquête verbales auprès d'un témoin et en présence du juge pour
comprendre les faits de la disparition de la personne recherchée.
Le conducteur doit se présenter en annonçant après les
formules de politesse:
son nom,
le club auquel il appartient
Le nom de son chien, ainsi que son matricule
Pour l'aider dans sa quête, le pisteur doit se renseigner
auprès du témoin en posant des questions simples et précises sur la
personne qui a disparu.
QUI - COMMENT – OU
QUI ? - il doit demander, le sexe de la personne, son
âge, sa forme physique, son état psychologique au moment de sa
disparition, sa taille, son état physique, si elle prend des
médicaments, son prénom et si elle y répond et tous renseignements qui
peuvent apporter des indices qui puissent aider dans la recherche en
fonction du contexte des lieux... etc.
COMMENT ? - l'enquête devra porter sur les circonstances
et le délai des sa disparition, pourquoi d'après le témoin cette
personne a disparu.
OU ? - c'est le point le plus important de l'enquête. En
fonction de l'emplacement du témoin ce dernier va indiquer l'endroit où
la personne disparue a été vue la dernière fois.
LE RÉFÉRENT
L’objet référent est un petit objet vestimentaire qui a
été porté le plus prés possible du corps du traceur (l’idéal serait à
même la peau) au moment du traçage de la piste. Ce référent doit être si
possible de texture naturelle, coton, laine, etc.
L’odeur du corps humain est un substrat résultant de la
dégradation de germes produits par les bactéries saprophytes et les
secrétions corporelles. Il forme un petit nuage gazeux éthéré évoluant
chronologiquement de la dégradation des cellules jusqu'à leur
putréfaction. Ces corpuscules odorants forment un gaz qui, par action
mécanique, suit sous forme de courant d’air la surface de la peau,
partant du bas pour s’élever. Elles partent au niveau des pieds,
ralentissent au niveau des articulations pour s'échapper au niveau de la
tête en forme de cône évasif. Il est évident que ce déplacement d’odeur
est consécutif de la température du corps, de son état d’humidité, de la
température extérieure et de la texture et l’ampleur des vêtements. Il
faut ajouter à la complexité de ces effluves humains les modifications
pouvant intervenir en fonction de l’état émotionnel, l’état de santé,
l’hygiène, etc… de la personne qui trace.
Ce sont ces molécules qui vont se rependre sur la piste
et il est souhaitable que l’objet référent qui sera présenté au chien
ait la même référence odorante que la trace laissée sur la piste. Une
fois sa piste tracée, le traceur doit mettre immédiatement ce référent
dans un sac NEUTRE et le fermer de façon relativement étanche. C’est
cette odeur qui sera présentée au chien au moment de la lecture de la
piste.
Il est à noter que c’est au conducteur du chien de
demander l’objet référent de sa piste, ce qu’il pourra faire au moins
une demi-heure avant.
Lorsque le référent est présenté au chien, le contenant
est ouvert devant lui, l’objet ne doit pas être touché par le
conducteur, ce n’est pas l’objet que l’on présente au nez du chien, mais
son odeur…. La prise d’odeur par le chien est très rapide, normalement
comme il sait ce qu’il va faire, il doit se trouver dans l’attente de
cette odeur qui va lui permettre de se lancer sur cette trace.
Une fois que le référent a été présenté, il faut bien
refermer le contenant pour ensuite le remettre dans sa poche ou son sac.
Comme il a été dit plus haut, cet objet porte une forte concentration
d’odeur de la personne à retrouver et donc du fait de son confinement,
une fois ouvert il
émane beaucoup.
Souvent des conducteurs représentent l’objet référent en
cours de piste à des moments où le chien semble hésiter, le fait
d’ouvrir le sac va contribuer à une nouvelle émanation dans
l'environnement avec le risque de perturber encore plus le chien.
L'ÉVOLUTION DU SPECTRE ODORANT SUR LA PISTE
En parcourant le terrain, le traceur va dégager un
spectre odorant qui va essaimer tout au long de son parcours, mais il va
également "bouleverser" l'environnement du terrain en lui infligeant des
"plaies" de surface qui vont elles-mêmes engendrer des émanations
diverses. Ce sont ces éléments pluralistes qui vont former la trace et
devenir le fil conducteur pour le chien.
Le spectre odorant est un fluide qui va se disperser sur
le sol, les particules les plus lourdes restent en place et vont se
mélanger aux odeurs du substrat, alors que les plus légères vont
virevolter avant de se déposer de part et d'autre sur des obstacles
aériens rencontrés.
De fait on peut donc dire qu'il existe deux sortes de
résiduel d’odeur : l'un sur le sol et l'autre aérien. Ils ne vont pas
évoluer de la même façon : l'odeur au sol étant tributaire des réactions
chimiques du fait de la dégradation de certains végétaux, va se modifier
lentement tout en restant en place alors que l'odeur aérienne, si elle
est moins soumise aux modifications chimiques, de par sa volatilité va,
en fonction de la mécanique des fluides, aller s'accumuler à certains
endroits alors que d'autres zones en seront totalement dépourvues.
Tout cela revient à dire et pour être simple qu'au sol va
se trouver une trace fixe, alors que dans l'environnement va se trouver
un spectre plus diffus mais plus proche de l'odeur première. Le chien
sur la piste peut alterner sa recherche entre l’une et l’autre passant
de la recherche au sol (foulement) à la recherche en quête.
A la lecture de la
présentation de cette activité cynophile, certains lecteurs peuvent
discerner un désagréable hiatus entre la présentation des bases
théoriques structurées et l’aspect "recette de cuisine" qui préside
souvent à la pratique de cette discipline. Le présent texte n’a
aucune prétention, il se veut juste une vulgarisation de données
techniques qui brossent le décor dans lequel évolue le chien en
recherche. C
es
observations, remarques et synthèses sont juste le résultat d'une
association de connaissance physico-chimique personnelle et
l'observation in-situ des comportements olfactifs des chiens sur des
résiduels de spectre odorant tracés volontairement dans un
environnement non défini.
Humblement Guy Roger